Comment agir pour protéger le patrimoine naturel et préserver la biodiversité dans les Outre-mer ? Quel est l’intérêt d’avoir des espaces naturels inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO ?  Quel est le rôle et la mission d’un éco-garde ? Et quelles sont les difficultés rencontrées pour préserver la nature ?

Les pitons, cirques et remparts de La Réunion, le marae Taputapuātea, un lieu sacré sur l’île de Ra’iātea, en Polynésie-Française et les lagons de Nouvelle-Calédonie sont inscrits au patrimoine mondial de L’UNESCO depuis 2008. Depuis cette inscription, des gardes-nature veillent à la préservation de ces sites. Tous Frères vous propose, cette semaine, une émission sur l’environnement avec le verbe garder. Pour démarrer l’émission, Luciano a choisi de nous conter l’histoire du jardin d’Eden, dont les gardiens sont : Adam et Eve. 

Nous irons ensuite à la découverte de la réserve naturelle nationale de l’Etang de Saint-Paul à La Réunion, et suivrons le travail des scientifiques et de la police environnementale pour préserver cette zone humide. Papangue, poule d’eau, oiseau limicole, cet espace est vital pour la survie de ces espèces. En visioconférence, Eric Vinson, Réunionnais et spécialiste du fait religieux nous rappellera la position de l’Eglise en matière de préservation de l’environnement et évoquera, bien évidemment, l’encyclique Laudato Si’ du pape François. Le portrait de Tous Frères est consacré à Arnaud Jahn Oyac, technicien de l’environnement sur le parc Amazonien de Guyane, à Camopi. Cet alsacien, d'origine Guyanaise, s’occupe du suivi de la faune et de la flore, veille à la gestion des ressources naturelles avec la population locale. Des ressources fragiles à cause, entre autre, de l’orpaillage illégale. 

Le décryptage de la semaine est dédié au bouddhisme et nous verrons comment se vit et se pratique la préservation de l’environnement. Enfin, les dernières paroles de l’émission seront données par Nicole Déglise et Michel Moncontour. Depuis la Martinique, ils font le bilan des initiatives effectuées par le diocèse et s’interrogent sur les autres actions à mener par les fidèles pour être dans la sauvegarde de "la maison commune".