Ce film propose de découvrir la figure de Joséphine Bakhita, esclave soudanaise devenue sainte, patronne des opprimés et des exploités. Née vers 1869 dans un village du Darfour, enlevée par des négriers à l’âge de sept ans, elle a été vendue plusieurs fois à des maîtres cruels, battue et torturée. Elle est par la suite tirée de l’esclavage par un consul italien en poste à Karthoum qui l’achète et l’emmène en Italie. C’est dans ce pays qu’elle rencontre le Dieu d’Amour, son seul maître et Seigneur, reçoit le baptême et entend l’appel du Christ à lui consacrer sa vie. Bakhita la « Moretta », ou « petite Mère Noire » comme on la surnomme, a vécu avec un héroïsme et une simplicité désarmante l’amour du prochain et le pardon des ennemis. Ce récit est celui d’une âme simple, généreuse, courageuse qui, toute sa vie durant, par la grâce de Dieu, a su transformer sa souffrance en bonheur.
Bakhita la survivante, l'esclave qui a brisé ses chaînes (26’) de Carine Poidatz