À quoi sert notre vue ? Avons-nous besoin de voir pour croire ? Comment les malvoyants compensent-ils le fait de ne pas voir ? Et que voient-ils ? Ont-ils le désir de voir ? Comment voyants et malvoyants peuvent-ils s’entraider et se découvrir frères ?
Tous Frères propose cette semaine de se pencher sur un de nos cinq sens, avec le verbe voir. L’histoire du jour est celle de Bartimée, cet homme aveugle assis au bord d’un chemin, à qui Jésus redonne la vue.
Nous allons en Nouvelle-Calédonie au sein de l’association Valentin Haüy. Nous découvrons comment voyants et malvoyants s’entraident, se découvrent et tissent des liens fraternels, au point de partir en randonnée ensemble et de devenir, en quelque sorte, “les yeux” de l’autre. À La Réunion, nous écoutons le témoignage de Suzelle Ferrere qui est devenue aveugle à l’âge de deux ans. Aujourd’hui à la retraite, Suzelle a été professeure de musique pour des malvoyants et des voyants ! Sa passion pour l’orgue la conduit aussi à l’église, où elle accompagne les chants de la messe. Malgré les difficultés de la vie, cette réunionnaise a gardé la foi et désire une chose : retrouver la vue avant de mourir.
Le père Christian Catayée, curé de la paroisse Sainte-Thérèse en Martinique, nous explique pourquoi les chrétiens ont tant besoin de voir Dieu. Nous voyons pour quelles raisons, afin de voir Dieu, l’Église utilise l’image de Jésus.
Nous faisons un détour par la religion musulmane et expliquons pourquoi Dieu n’est jamais représenté. Mais quant est-il du prophète ? Enfin, nous laissons le champ libre à Daria Couvin, laïque engagée au sein de la paroisse de Saint-Denis d’Anse-Bertrand en Guadeloupe, et sa fille Laurence, pour donner le mot de la fin de cette émission.
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