Le dimanche après Pâques est le Dimanche de la Miséricorde. C’est Saint Jean Paul II qui institua cette fête en 2000 le jour de la canonisation de Sainte Faustine.
Le
Dimanche de la Divine Miséricorde (ou DDM) est le dimanche de l’octave de la fête de Pâques dans le calendrier liturgique de l'Église catholique. Il fut célébré pour la première fois le 22 avril 2001. Ce dimanche correspond à la fête de la quasimodo, achevant l'octave de Pâques, dimanche in albis, ou dimanche de saint Thomas. Ce jour est dédié à la Miséricorde divine. Ce jour-là, quiconque confesse ses péchés et reçoit la communion est pardonné de tous ses péchés et peines.
Pourquoi Jean-Paul II a-t-il choisi le jour de la Sainte Faustine pour instituer cette fête ?
Le Seigneur Jésus dit à
Sœur Faustine : "Je désire que le premier dimanche après Pâques soit la fête de la Miséricorde (P. J. 299). Je désire que la fête de la Miséricorde soit le recours et le refuge pour toutes les âmes, et surtout pour les pauvres pécheurs. En ce jour les entrailles de ma miséricorde sont ouvertes, je déverse tout un océan de grâces sur les âmes qui s'approcheront de la source de ma miséricorde; toute âme qui se confessera et communiera recevra le pardon complet de ses fautes et la remise de leur punition; en ce jour sont ouvertes toutes les sources divines par lesquelles s'écoulent les grâces (P. J. 699)".
Qu’est-ce que la miséricorde ?
La miséricorde est une attitude caractéristique de Dieu qui peut le définir tout entier : comme le disait Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, « Il n’est qu’amour et miséricorde ».
La miséricorde est révélatrice du soin dont le Père entoure ses enfants : Dieu écoute avec attention ce qui monte du cœur de l’homme ce qui provoque en Lui une attention quasi-maternelle. L’homme peut alors accepter de voir la misère, la pauvreté, l’étroitesse de sa vie. Face à nos difficultés à aimer et à pardonner, Dieu lui-même vient combler nos manques et restaurer notre humanité pour nous orienter vers une vie plus donnée.
Quel lien entre la miséricorde et le sacrement de réconciliation ?
Si la miséricorde ne se réduit pas au pardon, elle conduit de manière privilégiée au sacrement de la réconciliation. En effet, c’est le lieu où l’on peut faire avec certitude l’expérience de cette action amoureuse de Dieu qui vient guérir le cœur de l’homme blessé par le mal qu’il est capable de commettre.